Voilà maintenant trois semaines que je tourne en rond sans savoir réellement quoi faire. J'en ai pourtant des choses à faire mais cette période où le temps me semble illimité me bloque. J'ai toujours préféré les emplois du temps ultra chargés pour réussir à organiser correctement mon travail, et surtout à me motiver. Hors actuellement, je n'ai rien à planifier d'autre que la rédaction de mon mémoire et tout le temps que j'ai m'enferme dans la procrastination. Alors, de temps en temps, je pars faire un tour, et la légère baisse du prix de l'essence m'autorise à aller me balader en voiture. Rouler la musique à fond, les lunettes de soleil fixées sur le nez, mon bras gauche en train de cramer, je me laisse porter par la route sans trop réfléchir. Parce que je n'ai plus envie de réfléchir, de penser à ce monde et à ces échecs qui recommencent. À cette humiliation qui me dévore de plus en plus sous cette chaleur sans vent, faisant encore un peu plus suinter mon exaspération qui se réveille lentement. L'inaction laisse l'éparpillement, le gaspillage et la petite voix intérieure hurler des mots que j'avais mis si longtemps à faire taire. Apparemment, personne ne veut accepter de me faire travailler. Au point que je pense sincèrement faire partie de la liste noire des gens à ne pas embaucher. C'est fatigant ! bla bla bla

La semaine prochaine, je revois mon Directeur de Recherche en espérant que la motivation reviendra. Même si, au final, on peut parier que ça ne changera rien.

Bande-son : Set Fire To The Rain – Adele