Comme disait Molly Clock :
« Show me a guy who wants to get married and has a good job, and it's like snoozeville for me. But if you know a thirty-five-year-old who still lives at home with his mom and he still thinks his band can make it, tell me where to meet him so I can buy him dinner! »
(Je ne traduirai pas)
Mais je suis une mauvaise langue. Mon imagination exagère parfois.
Croire à ces hasards qui n'en sont pas. Des chemins qui se croisent, se recroisent et se décroisent. Des regards furtifs aux gestes indifférents. Une personne au coin d'une rue. Un mot lancé comme ça. Une disparition malheureuse. Une absence obscure. L'apparition qu'on espérait mais qu'on n'attendait plus. La pluie qui te dit d'y aller en voiture. Une idée subite qui te fait tourner à droite quand d'habitude tu vas à gauche. Ces travaux qui te détournent. Et ce détour qui se rallonge, s'enroule dans les rues au fil d'envies étranges. Et cette voiture devant qui s'arrête. Et tu laisses passer ce visage qui te semble familier. Un nouveau regard qui s'est posé sur mon monde pour me guérir d'une douleur qui ne devait pas être. Si je pleurais l'impossible, le hasard a mis sur ma route un possible espoir. Il n'y a pas de hasards. Jamais. Chaque chose, chaque personne a eu, a ou aura un rôle à jouer. Si on se connaît, c'est qu'on devait se connaître. Si on doit se connaître, on se connaîtra. Ne pas y penser. Laisser faire en continuant de rêver.
Bande-son : Pour un infidèle - Cœur de Pirate & Julien Doré